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L’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.), l’Ambroisie trifide (Ambrosia trifida L.) et l’Ambroisie à épis lisses (Ambrosia psilostachya DC.) sont des plantes invasives originaires d’Amérique du nord capables de se développer rapidement dans de nombreux milieux (parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc.).
Leur pollen, émis en fin d’été, provoque chez les personnes sensibles :
– RHINITE (dans 90% des cas) : éternuements en salves avec démangeaisons du nez qui coule beaucoup et se bouche
– CONJONCTIVITE (75%) : les yeux sont rouges, gonflés, larmoyants et ils démangent
– TRACHÉITE (50%) : toux sèche
– ASTHME (50%) : difficulté à respirer, parfois très grave chez les personnes sensibles
– URTICAIRE (10%) : rougeur, œdème, démangeaisons.
Ces réactions peuvent toucher n’importe quel individu, à tout âge et sans prédisposition familiale, a fortiori en cas d’exposition intense, répétée ou prolongée.
En 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a estimé qu’entre 1 et 3,5 millions de personnes seraient allergiques aux pollens d’ambroisie en France, pour un coût de prise en charge médicale d’au moins 59 millions d’euros par an.
En plus de ces effets pour la santé, les ambroisies sont également un enjeu sociétal (tourisme, conflits de voisinage, etc.) et une menace pour l’agriculture (pertes de rendement dans certaines cultures et travaux de gestion supplémentaires).
Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il faut rapidement l’éliminer car il est difficile de l’éradiquer une fois que des graines ont été produites (jusqu’à 5000 graines par pied, qui persistent dans le sol jusqu’à 50 ans).